Tour de la Tronche proposée par Gisèle, Michelle animatrice
( aucune participation aux frais ASTA n'est demandée pour les "sorties de fin d'année" 22 et 29/12 )
n° openrunner : 10811942
distance 7, 696 km pour 199 m de montée
Tram A : Place Notre Dame. Voiture : Parking musée de Grenoble... ou quai des Allobroges
RDV : 12 h, place de la Cimaise
Départ : rue Saint Laurent
Direction Les Casemates, la Tronche, la Pinotte et la Vierge Noire, musée Hébert, église Saint Ferjus, retour par les quais de l'Isère.
Texte et photos de Gisèle Rigal
En
1900 on se rendait à la Tronche en tramway. Départ du pont de la
citadelle, toutes les 15 mn, 25 centimes, le retour se faisait de
Chapareillan.
Aujourd’hui
de la place Cimaise, célèbre pour sa sculpture qui représente le Drac,
( le Lion ) enserrant l'Isère ( le serpent ) de l'artiste Laffrey, on prend la rue Saint Laurent, on passe devant
les Casemates ( premier centre de culture scientifique fondé en
France en 1979 ) puis au milieu du quai des Allobroges on gravit entre
les habitations des escaliers qui nous amènent directement sur un
sentier. Il serpente entre les maisons, la route de la Bastille, les
pentes de la Tronche. On domine Grenoble.
En 1900, la Tronche était un gros bourg et il est resté une bourgade jusqu’en 1950, ses terres étaient consacrées à la vigne et à un peu de culture, bien exposée, au soleil, abritée des vents, en amphithéâtre sur les pentes du Rachais.
On l’appelle le petit Nice ou la petite Provence et dès le XVIII e siècle la « haute société », gens de robe, juges ou évêques venaient y passer l’été. Au XIX e siècle la bourgeoisie industrielle lui emboîte le pas. Ce qu’il en reste ? De beaux domaines de plus en plus morcelés, d’immenses villas noyées dans des parcs de verdure, de gigantesques arbres bicentenaires… face à la chaîne de Belledonne, le Vercors au loin et aux pieds l’Île Verte d’un côté, les Sablons de l’autre et l’Isère qui fait une superbe boucle.
En 1900, la Tronche était un gros bourg et il est resté une bourgade jusqu’en 1950, ses terres étaient consacrées à la vigne et à un peu de culture, bien exposée, au soleil, abritée des vents, en amphithéâtre sur les pentes du Rachais.
On l’appelle le petit Nice ou la petite Provence et dès le XVIII e siècle la « haute société », gens de robe, juges ou évêques venaient y passer l’été. Au XIX e siècle la bourgeoisie industrielle lui emboîte le pas. Ce qu’il en reste ? De beaux domaines de plus en plus morcelés, d’immenses villas noyées dans des parcs de verdure, de gigantesques arbres bicentenaires… face à la chaîne de Belledonne, le Vercors au loin et aux pieds l’Île Verte d’un côté, les Sablons de l’autre et l’Isère qui fait une superbe boucle.
Il
y a la Grande Tronche, la Petite, et une myriade de hameaux. C’est
en 1789, à la Révolution, que la paroisse saint Ferjus prend le nom
populaire de Tronche. Elle désigne une clairière Truncata, forêt
coupée. Sous l’Ancien
Régime son église se situait à l’emplacement du vieux cimetière
dans le domaine de la Merci entre l’établissement du sang et la
fac de médecine actuels.
Beaucoup d’entre nous ne sont pas natifs du coin mais pour la
plupart leurs
enfants sont Tronchois. C’est d’abord l’asile des vieillards,
en 1874 qui prend le chemin de la Tronche, suivi par l’hôpital
militaire en 1910 puis par les hôpitaux civils en 1913, la
clinique pédiatrique des Sablons et la clinique des
Alpes...
Désormais
forte de plus de 6500 habitants, du CHUGA premier employeur de la Tronche et de Grenoble, d’une
production et transformation du Bois de Chartreuse, première AOC de la filière bois en France, de startups en
veux tu en voilà, de
nombreux
équipements publics de l’agglomération et d’Athanor usine
d’incinération...
Entre
deux sentiers on s’arrête, on parle...et on est étonné d'avoir emmagasiné ces informations. De pas en pas, d'anecdotes en anecdotes on arrive, déjà, à la Vierge Noire.
C’est le lieu d’un pèlerinage local pour les âmes seules qui cherchent maris ou femmes, « ça, c’était avant Meatic » dit Maria...Au IX e siècle, au Moyen Age, un vigneron de la Pinotte la trouve, coincée dans les socs de sa charrue. L’évêque informé, la fait transporter à la Collégiale Saint André, d’où elle disparaît. On l’a retrouve à la Pinotte. Le manège recommence une fois, deux fois...s’en est assez. Une chapelle est érigée à l’endroit qu’elle a choisi. La statue que l'on voit date de 1441, elle est en pierre et son visage est noirci par du cirage.
C’est le lieu d’un pèlerinage local pour les âmes seules qui cherchent maris ou femmes, « ça, c’était avant Meatic » dit Maria...Au IX e siècle, au Moyen Age, un vigneron de la Pinotte la trouve, coincée dans les socs de sa charrue. L’évêque informé, la fait transporter à la Collégiale Saint André, d’où elle disparaît. On l’a retrouve à la Pinotte. Le manège recommence une fois, deux fois...s’en est assez. Une chapelle est érigée à l’endroit qu’elle a choisi. La statue que l'on voit date de 1441, elle est en pierre et son visage est noirci par du cirage.
Pendant
l’averse on était à l’abri, quand on sort le soleil nous fait de
l’œil, on prend le chemin du retour en démarrant par une descente bien raide. On
aperçoit le château de
Bouquéron
admirablement situé, sur une
terrasse avec vue sur le Grésivaudan, Belledonne, Trièves,
Vercors...Il a appartenu à différents nobles et moins nobles. Louis
XI y a fait une halte...aujourd’hui on ne sait pas.
On prend le chemin de la Croix de Montfleury en compagnie du Charmeyran ruisseau plein de fougue.
On prend le chemin de la Croix de Montfleury en compagnie du Charmeyran ruisseau plein de fougue.
Après avoir traversé la route de Chartreuse et ensuite la Grande Rue on se dirige vers le musée Hébert. On découvre ou redécouvre ses magnifiques aquarelles. On fait un petit tour
dans le jardin détrempé. On a encore échappé à l’averse,
quelle chance.
On
ne quitte pas Hébert on va voir une de ses peintures à l’église
saint Ferjus puis on s'enfile dans les petites rues de la Tronche pour
rejoindre les quais Yermoloff, Charpenay et Allobroges.
Suivez la flèche |
Vous avez suivi la flèche !!! |
Le
ciel est bas, on ne sait pas si c’est la nuit ou une prochaine
averse qui s’annonce. Peu importe, on est à deux pas de chez nous ou du tram.
Merci
à toutes et tous pour ce bel après midi.
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