Echapée belle...
Comment voulez vous qu'on vous voit si vous vous cachez... |
Il en manque encore !!! |
Texte Gisèle Rigal
Dimanche,
Vercors, tout proche.
Petite
virée, à deux pas de Grenoble, pour le simple bonheur de se
trouver, se retrouver.
Olivier,
animateur, responsable de la randonnée a changé « son fusil
d’épaule ». En partant du Clos de la Balme, ce n’aurait
été que pistes de skis, montagne chamboulée, pelée...il nous a
fait un autre parcours en partant un peu avant le golf, direction
plein sud, en prenant le GR
91 jusqu’à la Cabane de Carette, 1355 m. C’est
une longue piste bien tracée, en forêt et faux-plat.
14
juillet. Olivier prend le
commandement du groupe 1. Ils sont 9, tandis que Jacques rassemble
son groupe 2. Ils sont 11 avec le désir d’y aller plus doucement.
Pierre en formation prend la tête, le nez sur le GPS. Très vite un
sentier sympathique attire l’œil de Jacques, « et
si on le prenait ».
Premier détour, par les
Clariant, puis la Croix de la Messe. A contre courant de notre
avancée des forçats de la course à pied nous croisent, suant,
soufflant, ahanant. On se trouve plus sages et peut être un peu plus heureux mais on admire leur jeunesse. On atteint Le Lautaret et quelques mètres plus loin la
Borne du 45 ème Parallèle puis à un croisement on retrouve le GR
qu’on suit jusqu’à la Porte Barnier.
Photo Françoise Lagarde
On file droit, le chemin
nous paraît si évident qu’on rate le bon sentier. Demi tour
gauche, Jacques a l’œil. La Cabane de Carette apparaît soudain,
toute petite, dans un écrin de verdure. Halte. Quelques
gorgées d’eau et en avant tant qu’on est encore « chauds ».
Direction « la
Bergerie en ruines du Grand Pot, 1661 m.
20°.
A petits pas, à levers de jambe bien hauts, plus hauts, 345 m sur 1,5 km.
Le
cœur battant dans la gorge, le pied mal assuré, de rochers en
rochers parfois, on ne quitte pas le petit sentier qui serpente.
Quelques Lys Martagon égaient notre regard, Jacques toujours
patient et attentif encourage. Ce qui fait qu’on ne s'attend pas à être dans la prairie si tôt, ni à pouvoir pique-niquer dans l'heure. Repos. Bien
mérité, chacun pose son barda, cherche son carré d’herbe ou son caillou.
On est surpris de ne pas voir la bergerie. Olivier nous expliquera qu'elle est nichée un peu plus haut, un peu plus loin et pas très accessible, qu'elle se cache des curieux et est restaurée par des amoureux de la nature certainement.
D'ailleurs, au bout d’un moment, le voilà Olivier et sa compagnie qui nous rejoignent. Ils ont fait un peu plus, un aller/retour jusqu’au pas de l’Ernadant, 1833 m, avec vue superbe sur la barrière du Vercors.
On est surpris de ne pas voir la bergerie. Olivier nous expliquera qu'elle est nichée un peu plus haut, un peu plus loin et pas très accessible, qu'elle se cache des curieux et est restaurée par des amoureux de la nature certainement.
D'ailleurs, au bout d’un moment, le voilà Olivier et sa compagnie qui nous rejoignent. Ils ont fait un peu plus, un aller/retour jusqu’au pas de l’Ernadant, 1833 m, avec vue superbe sur la barrière du Vercors.
Photos Gilles Machin
Retour. D'abord un aller/retour à la Glacière.
Air froid venu des profondeurs, miettes de glace que ne peut
s’empêcher de cueillir Françoise, pains de glace plus bas, on n’y
va pas, on ne s’y attarde pas. Le temps s’étire d’instants
magiques entre deux rayons de soleil à l’ombre de feuillus ou de
sapins, de parfums suaves de résine et de miel… Ranc de l’Abbé,
Champ de Bataille, Le Brachet…
16
h 30, retour et reprise des amis du CAF à 17 h à Villars De Lans
C'était une randonnée
de rêves, comme si le temps s’arrêtait, et ne suscitait qu’une envie, celle de recommencer.
Photos Philippe Faehndrich
Grand merci à Olivier d'avoir passé du temps à chercher et trouver ce beau parcours |