Texte de Gisèle Rigal, photos Corinne Grossot et Michel Vromandt
Tout le monde s’y est mis et c’est comme ça qu’on s’est retrouvé nombreux à vouloir participer à cette randonnée. Bonheur.
C’était
sans compter sur la pluie, difficile à croire tant il a fait chaud
juin et juillet quand on ne demandait que ça. Vœux exaucés, mais
pas le 28, que diable ! Pourtant vers trois heures des trombes
d’eau venues du ciel et de la nuit se sont déversées, justement
cette nuit là, pas une autre. On s’est alors imaginé les chemins
devenus cendres et charbons, puants, ruisselants, débordants. La
pluie allait en faire de belles dans les vergers. Elle s’en
prendrait aux arbres, les mettrait par terre, pliés, cassés.
Et
difficile de croire que quelques heures plus tard le soleil
fanfaronnerait.
On y a cru et à l’heure dite on est parti. Direction Bren, Drôme des Collines, à deux pas de Saint Donat-sur-L’Herbasse. Figurez vous qu’à l’époque Gallo-romaine le nom de ce lieu signifiait cloaque. Il est vrai que de nos jours, en cas de violents orages, il peut y avoir d’impressionnantes coulées de boue.
On y a cru et à l’heure dite on est parti. Direction Bren, Drôme des Collines, à deux pas de Saint Donat-sur-L’Herbasse. Figurez vous qu’à l’époque Gallo-romaine le nom de ce lieu signifiait cloaque. Il est vrai que de nos jours, en cas de violents orages, il peut y avoir d’impressionnantes coulées de boue.
On
nous attend. L’accueil est chaleureux. Les formalités rapides.
Chacun peut partir, certains prestement, d’autres à un
rythme plus lent,
en tout cas pas seul et
sur un
parcours balisé et choisi.
Le
soleil est levé et monte doucement derrière les arbres qui cachent
les collines bleues. Il mêle quelques lueurs chaudes au jour qui
s’éclaire. On l’a à l’œil. On monte, on descend sur
des chemins sablonneux ou caillouteux,
tantôt sous les arbres, à
la fraîcheur de l’ombre ou sous une tiède chaleur. On marche, un
peu, juste pour avancer à
travers des collines, des bois, le long des près ou
des vergers...
Nous
sommes au plus fort de l’été, les arbustes chargés de senteurs
chaudes est d’un temps un peu dépassé. Les fruits ont été
ramassés, ceux qui restent ont été cognés par la brutalité des
gouttes d’eau, un peu abîmés pour nos yeux étonnés. C’est au
ravitaillement qu’enfin on peut les goûter. Leur saveur est celle
qu’on attendait. Le goût tant sur la langue avec du sucre au fond et la saveur au palais.
On
fait des tours et des contours avant de prendre le lit d’un torrent à sec, Le Charolay. Boueux, étroit, torturé, creusé, érodé par les siècles et les caprices de l’eau en
furie. Les rayons du soleil
passent à travers les branches tordues ou nouées l’une à
l’autre. Le casse-tête est
de courte durée.
Retour au village. A table sous les arbres, on prend un repas. C’est aussi la fête. Aucun de nous ne veut s’engager dans une partie de boules, au cas ou il faille partir et laisser de nouveaux copains...ni faire partie des équipes de cracheurs de noyaux. Tir à la carabine, montreur d’ours, orgue de barbarie, toboggan ? Rien de tout cela mais un manège avec des voitures ou des vélos à pédales. Tourne la vie, doucement, ça nous va.
Retour au village. A table sous les arbres, on prend un repas. C’est aussi la fête. Aucun de nous ne veut s’engager dans une partie de boules, au cas ou il faille partir et laisser de nouveaux copains...ni faire partie des équipes de cracheurs de noyaux. Tir à la carabine, montreur d’ours, orgue de barbarie, toboggan ? Rien de tout cela mais un manège avec des voitures ou des vélos à pédales. Tourne la vie, doucement, ça nous va.
On
a acheté des abricots, du nectar...tous nos achats sont entrés dans
la soute du
car venu nous chercher devant la salle des fêtes.
Succès
pour ce road-movie des souvenirs pour
certains. Séduits par
l’idée, on l'a proposé cette année...et si vous aimez ce genre de randonnées pédestres, de temps en temps, la Randonnée Du Dimanche peut les organiser... il faut simplement en parler.
"Alors, heureuse..." |
A l'année prochaine ??? |