Balcons de Yenne, Savoie 28/04/2019



Photos et texte d'Anne-Marie de Contes




L'arrivée à Yenne, si il y a du soleil , mais il est au chaud, lui ...sous les capes !!!

            La pluie, quelle bénédiction !

Malgré les nuages lourds et menaçants, nous y croyons : Le soleil nous envoie courageusement quelques rayons et bientôt c’est une belle parcelle de ciel bleu qui grignote l’épaisse couche nuageuse. Chacun y va de ses prévisions météo, pluie, pas pluie mais la meilleure météo est celle qu’on vit. L’averse ne tarde pas, les capes sont de sortie. Eclaircie, chouette nous enlevons la cape, mais déjà une nouvelle averse nous trempe un peu plus, nous finirons par la garder jusqu’au car...
Entre les sous-bois, les prés sont encore tout de jaune décorés, non par les pissenlits défleuris mais par une foule de boutons d’or qui ont pris le relais à merveille.
Bientôt nous atteignons NOTRE DAME DE LA MONTAGNE qui nous fait le cadeau provisoire de faire cesser la pluie. La chapelle domine le Rhône et la ville de Yenne.
Construite au XIXème siècle, sa statue monumentale est une réplique de la vierge du clocher de la chapelle de Fourvière à Lyon.





Inaugurée en juillet 1866, une grande procession populaire se rendit de l'église de Yenne jusqu'à la chapelle, en portant la petite statue de l'Immaculée-Conception.
Puis c’est au tour de la CROIX DE CHEVRU d’apparaître. Cette croix datant de 1650 est une des plus anciennes de la région. Imposante, les paris sont ouverts concernant son poids : 1 tonne, 2 tonnes, 3 tonnes… Eh bien non ! « Seulement » 750 kg.
Encore des points de vue magnifiques du haut des Bélvédères de PIERRE CHÂTEL et du RHÔNE. Nous devons reconnaître, avec quelques regrets, que la vue est un peu gâchée par les éléments. Même si les averses se succèdent en laissant la place à des éclaircies.





Nous revenons à la civilisation au hameau de TRAIZE, où nous verrons davantage d’animaux que d’humains, un nombre impressionnant de chevaux au Haras de Botozel, sans oublier les fleurs, glycines et lilas, un régal pour les yeux et le nez.






Les fleurs sauvages le long des sentiers ne sont pas en reste : les pervenches encore en fleurs, les grappes jaunes du cytise, déjà des orchidées mauves et suprême cadeau un petit parterre de sceaux de Salomon aux petites fleurs pendantes semblables à celles du muguet, mais sans le parfum ! La nature n’a pas fini de nous surprendre, les arbres, les cailloux et même les murs de pierre ont revêtu un habit de mousse, leur garde robe est bien variée et même parfois en dentelle.






Quelque soit le temps, soyons heureux, la randonnée fut très belle et conviviale comme toujours. Quant à la pluie, c’est une BENEDICTION pour notre terre qui a tant soif, au point d’être en alerte sécheresse en avril.
Pour terminer, une petite information : Il paraît que marcher rend plus créatif et aide à devenir un génie ! Par exemple, Beethoven, Darwin, Dickens et d’autres marchaient tous les jours. Enfin, à défaut de devenir un génie, être plus créatif c’est déjà bien






Grand merci à GISELE,
à CHRISTIAN animateur, MICHELLE animatrice qui a fait le bonheur du groupe 2, et Michelle serre file du groupe1
sans eux cette belle randonnée n’aurait pas été ce qu’elle a été.



Photos Vincent Comparato texte Gisèle Rigal


Nivéole

Orchis Singe


Heureuses sous la pluie les orchidées semblent sortir de terre sous nos yeux. Vincent court de l'une à l'autre pour nous montrer quelque chose cachée dans chacune d'elle. La fleur est discrète et n'a rien de particulier. Ses épis sont denses, roses ou violets pâle, teintés et tachetés de rose plus foncé, Vincent les écarte, le doigt léger, délicat, il chuchote : regardez sa tête, ses jambes, ses bras, ...
On a rien vu d'autre une partie de l'après midi et il a fallu toute la patience de Michelle pour nous attendre, nous faire avancer tant il y avait d'orchis singe sur le bord des chemins.
Merci Vincent, reviens souvent.