Randonnée pédestre à Revel-Tourdan le 24/03/2019


On est un peu stressé, c'est la première fois que notre petite bande s'élargit à d'autres, c'est la première fois qu'on prend un car Philibert, c'est la première fois...

L'arrivée de 38 joyeux randonneurs à Revel-Tourdan


Texte de Gisèle Rigal photos Jean Jacques Delattre 


Allez, on y va ? On monte jusqu'au village. On s'était imaginé qu'on attendrait que nous, tu parles, du monde en veux tu en voilà, un peu intimidés on hésite à s'inscrire, à prendre les bonnes décisions, c'est la pagaille mais pas trop longtemps car soudain c'est bras dessus, bras dessous qu'on se retrouve à battre le pavé, la terre, les cailloux, chacun son pas.


Quand on part, comme ça, on a faim de tout. D'abord on a regardé la terre, d'un peu loin, et ses vallonnements, et ses étangs d'argent. On y a vu des jardins pas encore parfumés de roses, pas encore rosissants des roses. La terre on l'a regardée, labourée de frais, étalée comme un corps ridé. Attendris, on a regardé les vaches et les chevaux, mais pourquoi tout nous semble si beau ?






On a regardé les rues du village, et les galets prisonniers des murs, et les Forthysias comme des soleils devant les portes d'entrée.
On est allé, pour s'assouvir le coeur, et les narines, on est allé sans se retourner, on a pris le temps de vivre, et l'heure pour parler, ...c'est pour tout cela qu'on les aime tant nos dimanches.



Pierre n'a pourtant rien péché, en tout cas on n'a rien vu...

 Texte et photos Anne_Marie De Contes
MC2 7h30, certains encore ensommeillés regretteraient presque la grasse matinée dominicale… Un corbeau se dandine sur le parking, « non décidément ce car d’humains ne m’attire pas ».
Le soleil caresse déjà le Vercors, allez en route vers une nouvelle et magnifique randonnée, sans oublier l’indispensable photo du groupe !
Après un accueil chaleureux à Revel Tourdan, l’inscription et un petit café, nous voilà sur le chemin pour 6, 12 ou 18 km.
A peine quelques pentes et la douceur du paysage vallonné et verdoyant.
Direction Primarette, village qui domine les collines. Il paraît qu’un animal anthropophage appelé « la bête de Primarette » serait à l’origine d’attaques sur les humains. Par chance, nous passons bien au large de ce lieu inquiétant.
Le soleil nous réchauffe très vite mais un petit vent frisquet compromet le déshabillage !
Le printemps nous offre sans retenue un festival de fleurs. Nous serions tentés, en vue d’une bonne salade, de cueillir ces magnifiques pissenlits qui colorent tout un pré.
Au bord du chemin, des jonquilles en grand nombre et de plus rares narcisses. Quant aux lys, il faudrait patienter pour voir leurs fleurs s’épanouir. Peu importe, il y en a déjà tant à admirer. Anémones sauvages, violettes, coucous, pervenches, muscaris, ficaires et de nombreuses petites fleurs, dont le nom nous échappe.
Les fleurs ne nourrissent pas et le premier ravitaillement est le bienvenu. Nos charmants amis de Revel Tourdan sont à nos petits soins.
Après les jolis points de vue, un modeste petit bois, curieusement des houx sont encore décorés de leurs boules rouges, tels des arbres de Noël. Puis une marre qui disparaît presque sous les roseaux.



Un peu plus loin un bel étang si paisible, où il ne manque qu’un couple de cygnes ou de canards.
Changement de décor, surprise de voir entre quelques pieds de vignes de petits arbres en fleurs. Dès qu’on se rapproche des maisons, ce sont les forsythias qui dominent, avec leur abondante floraison ornementale jaune d’or. Parfois des glycines , d’un mauve inégalable.
Côté animalier, de jolies rencontres, des vaches, de nombreux chevaux, un âne solitaire et des chiens qui se sentent obligés de nous saluer bruyamment. Heureusement, ceux, qui accompagnent des randonneurs, sont bien élevés, silencieux, affectueux et même beaux : labrador, berger australien, springer… De belles races.
Fini de rêver, des avions en phase d’atterrisage à St Geoires et un tracteur travaillant au champ, nous ramènent à la civilisation, même si le silence et la quiétude du village médiéval de Revel Tourdan presque désert nous en ferait douter.
Grand merci et bravo à Gisèle pour l’organisation de cette belle journée