La semaine dernière, pas de blog, j'ai mis la destination et la date et...je suis allée faire autre chose...était ce les patates qui cramaient, le chat qui réclamait son dîner... La prochaine fois, quand vous vous en apercevez, passez moi un petit coup de fil, je vous en prie.
ETANG DE HAUTE JARRIE – SAUT DU MOINE – PLATEAU DE CHAMPAGNIER
Groupe 1 mené par Jean Jacques Delattre
15 km – Environ 340m de dénivelé
Matin givré de février qui s'achève pour faire place au printemps quand mars le voudra.
Les signes ne trompent pas : Les oiseaux chantent et dans les sous-bois nous allons découvrir les feuilles d'ail des ours prêtes pour la cueillette, en attendant la floraison,la ciboulette sauvage et les petites jacinthes.
Nous arrivons tranquillement sur le plateau de Champagnier, à 500 m d'altitude environ. Certes, nous n'allons pas vers les hauts sommets mais nos yeux éblouis les touchent. Peu importe la direction, la vue est superbe sur le Vercors, la Chartreuse couronnée par ses vedettes Chamechaude, Dent de Crolles et bien d'autres sommets encore enneigés.
Panorama connu, pourtant à chaque fois différent selon la saison, la météo, le ciel, le vent, les nuages... Et selon notre propre état d'âme. On ne peut s'en lasser.
Pourquoi vouloir à tout prix partir au loin quand le bonheur est à nos pieds ?...
Un rocher surplombant le confluent de la Romanche et du Drac nous rappelle le drame passionnel d'un moine et d'une jeune fille du plateau. C'est le Saut du Moine.
Une vue sur le site chimique du Pont de Claix classé Seveso est moins romantique.
Nous nous tournons rapidement vers des lieux plus attrayants, comme l'Etang de Jarrie, Réserve Naturelle régionale, accueillante notamment pour les oiseaux migrateurs et hivernants. Des tortues de Floride relâchées par erreur s'adaptent au climat quelque peu différent de leur pays d'origine. Entre elles et des arbres surprenants, les curiosités ne manquent pas.
Le soleil et la bonne humeur nous ont réchauffés tout au long du chemin.
Une bien belle journée, une randonnée toute en douceur, à deux pas de Grenoble.
Grand Merci à Gisèle
et à Jean Jacques
Anne Marie de Contes
