Après 16 semaines le 11 juillet c'est la fin de l'état d'urgence sanitaire en France
Pandémie, journal de bord , tenu par Gisèle R, sources journal "Le Monde".
Décembre 2019 : cas de syndrome respiratoire aigu sévère en chine continentale
7 janvier 2020 : identification d'un virus responsable de la maladie causée par le coronavirus SARS-CoV-2
voir : https://www.minalogic.com/fr/actualite-membre/minimento-le-coronavirus-resume-en-3-minutes
17 janvier: la détection du virus par des tests est rendu possible
24 janvier : à partir de cette date la maladie est documentée : épidémiologie, contrôle de la contagion, mesures...
30 janvier : face au coronavirus l'OMS déclare l'urgence internationale
12 mars : L'OMS déclare une pandémie au Covid-19
17 mars : Les Etats cherchent à endiguer la pandémie. Les pays d'Europe multiplient des mesures exceptionnelles.
En France
31 janvier : rapatriement des ressortissants Français de Wuhan-Tianhe ( 195 civils, et des militaires, des médecins, des fonctionnaires ) L'avion atterrit à Istres, Bouche du Rhône. Les passagers sont placés en "quatorzaine" jusqu'à mi-février. L'équipage part à Roissy ( plate-forme de correspondance aéroportuaire/ 72 millions de passagers/an ) et regagne son domicile, ni testé, ni confiné et à l'époque tout le monde écarte les porteurs asymptomatiques.
12 février : deux habitants de l'Oise tombent malades. L'un d'eux est professeur de Technologie. Il est hospitalisé à Compiègne, dans une chambre double, les soignants ne portent aucune protection.
24 janvier : 3 premiers cas déclarés
15 février : un premier mort ( un touriste chinois )
17 au 21 février : un rassemblement religieux à Mulhouse pourrait avoir amplifié la propagation du virus
25 février : on revient dans l'Oise, un autre habitant est diagnostiqué par la comptabilité du ministère de la santé et sera le cas n° 15, atteint du Covid-19 en France.
26 février : Décès du professeur de technologie il sera le cas n°17. Il était également conseiller municipal et le 13/02 il faisait parti d'un conseil communautaire d'une centaine de personnes.
29 février : le ministère de la santé révèle que l'Oise compte 36 cas de Covid-19.
Les épidémiologistes ont la conviction qu'à partir d'un cas "première génération" ( langage épidémiologique désignant une personne ayant contractée le virus dans une zone endémique ) les individus du premier cas dit "index" contaminent et forment la 2ème génération, puis la 3ème et etc...
Le premier cas ? les scientifiques sont remontés jusqu'à un cas Covid-19 la 2ème semaine de janvier, soit avant la connaissance des 3 malades chinois, soit avant le rapatriement de Wuhan, soit avant la suspension des voyages avec la chine.
" Le patient zéro " ? pour la première fois le mot est lâché...
11 mars : suspension des visites dans les maisons de retraite et d'Unités Soins Longue Durée
13 mars : les rassemblements de plus de 100 personnes sont interdits
14 mars : fermeture des activités commerciales non essentielles, réduction des contacts entre les gens
16 mars : fermeture des crèches, écoles, et Universités
17 mars : les déplacements doivent être restreints à leur strict nécessaire, les réunions sont interdites, les contacts en dehors de chez soi sont limités au maximum, les déplacements sont autorisés avec une attestation de déplacement dérogatoire
23 mars : le parlement adopte une loi d'urgence sanitaire pour une durée de 2 mois
27 mars : prolongation du confinement jusqu'au 15 avril
13 avril : prolongation du confinement jusqu'au 11 mai
28 avril : approbation par le gouvernement d'un plan par étapes de sortie de confinement, modulé jusqu'à l'été selon les conditions d'amélioration ou pas de l'épidémie et de la situation sanitaire des départements.
29 avril : précisions du ministre des sports. Règles - distanciation physique 4 m2 - espace ouvert - limitation des groupes à 10 personnes - situation sanitaire de chaque territoire...
07 mai : classement des départements en zones
L'Isère est en vert |
11 mai : loi d'urgence sanitaire prolongée jusqu'au 10 juillet
11 mai : phase 1 du déconfinement
12 mai : publication de l'arrêté préfectoral levant l'interdiction de la pratique des activités en montagne
28 mai : déclaration du premier ministre. Déconfinement prudent... cliquer sur le lien :
02 juin : phase 2 du déconfinement progressif jusqu'au 21 juin... toujours beaucoup d'incertitudes et d'ignorance. Devrons nous vivre avec le coronavirus...attendre le vaccin comme si on attendait
Godot ???
L'âge, la " vulnérabilité " concept ô combien pervers...
Voir l'association Old'Up: "plus si jeunes, mais pas si vieux" : https://www.oldup.fr/
et pour faire un peu de provocation, écouter Brigitte Fontaine " prohibition "
Sourire...
Réclusion des aînés ... supporter ne veut pas dire subir ni se résigner...et se laisser infantiliser non plus.
Extrait d'article paru dans Télérama ( 16 au 22 mai ) d'Ariane Mnouchkine.
A la question du journaliste - Cette mise à l'écart des personnes âgées révèle t-elle un problème de civilisation ?, elle répond :
" Lorsque la présidente de la Commission européenne suggère que les gens âgées restent confinés pendant 8 mois , se rend elle compte de la cruauté de ses mots ?
Se rend elle compte de son ignorance de la place des vieux dans la société ? Se rend elle compte qu'il y a bien pire que la mort ? Se rend elle compte que parmi ces vieux, beaucoup travaillent, agissent, ou sont utiles à leur famille ? Sait elle que nous, les vieux, nous acceptons la mort comme inéluctable...
Lorsque E Macron sussurre " nous allons protéger nos aînés " nous avons envie de lui crier : nous ne vous demandons pas de nous protéger, nous vous demandons de ne pas nous enlever les moyens de le faire, un masque, du gel, des tests... "
Je vous conseille de lire tout l'article.
Place aux poèmes
Il y a 2 références littéraires dans ce poème, le 1er est une référence à un livre, l'autre à une chanson connue. Réponse attendue à l'adresse du blog...et est ce qu'un calé en Anglais se lance dans la traduction ?
BRAVE NEW WORLD?
Traduction, ça n'a pas tardé !!! de Christian Ceuninck
BRAVE NOUVEAU MONDE C’est un monde de chiens et de joggeurs, de rues vides et silencieuses, De visages sans bouche, masqués de blanc, Où personne ne se rencontre Un monde où il n'y a pas d'avenir, Et le passé est une source de douleur, Où nos rêves sont une autre prison. Ne revivrons-nous jamais ? La nuit mes rêves m'attendent, Mais les bars sont toujours là. Ils surgissent, me submergent et me coulent Jusqu’à ce que je fasse surface pour plus d'air. La maîtrise de soi est ce que nous devons faire. C’est la seule chose qui reste. Si je pleure maintenant, je pleurerai pour toujours, Donc j'essaye de sourire à la place. A l’extérieur le monde se meurt. Ils disent que les hôpitaux sont un enfer. Nous appuyons nos visages sur la fenêtre, Les gens meurent aussi de solitude. À quand remonte la dernière fois que je t’ai touché ? Senti ton rythme cardiaque à côté du mien ? À quand remonte la dernière fois que je t’ai aimé ? Un autre monde, une autre fois. Hier soir, je t'ai rêvé près de moi, Mes doigts se sont joints aux tiens. Mais quand je me suis réveillé, j'ai retrouvé Seulement des clôtures, des portes et des portes. Les mots tournent dans ma tête. Ils se fâchent et se moquent : "Tu peux sortir à tout moment, Mais tu ne peux jamais partir ». Le monde devient de plus en plus petit chaque jour, Avec ordinateur, tablette, téléphone. Vous pouvez voyager où vous voulez, Mais vous ne pouvez jamais quitter votre maison. Le monde virtuel est tout ce que nous avons. Les photos nous font rêver. Nous pouvons voyager où bon nous semble, Tant qu'il y a un écran.
Nous sommes tous sur Internet aujourd'hui, ils nous vendent ce rêve, "Tu peux voyager où tu veux", Mais je veux juste crier. Quand ai-je souri pour la dernière fois En croisant quelqu'un dans la rue? Quand ai-je commencé à me détourner De peur que nous nous rencontrions ? Ils nous disent que le printemps arrive tôt, mais que savons-nous, ou de quoi nous soucions nous ! L'heure, le jour ou la saison sont-ils importants, Si vous ne pouvez aller nulle part ? Les jonquilles sont-elles d’or dans les prés ? Les champs parsemés de rouge coquelicot ? Ils nous disent de fermer toutes les fenêtres, Et regarder plutôt la nature sur Youtube. Nous tournons en rond sur les mêmes vieux chemins, Sans famille, partenaire, ami. La route continue toujours, Mais il y a toujours une impasse. Un jour, peut-être, ils nous laisseront sortir et nous dirons "vous savez, Vous pouvez voyager où vous voulez, Mais il n'y a plus d'endroit où aller ». Poème de Julia Summerton, avril 2020
Confinement
Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants
Mars qui rit malgré les averses
Nous impose un confinement
Plus de balades, plus de ciné
Plus de restos entre copains
Et malgré ces belles journées
Chacun doit rester dans son coin
Un virus venu de Chine
A stoppé net nos déplacements
Nous avons l'âme chagrine
Il nous faudra être patient
Et puis avril est arrivé
Le soleil nous semble insolent
Je fais le tour de mon quartier
C'est vraiment tout pour le moment
Un moineau sur la rambarde
Vient gentiment me visiter
A moins qu'il ne monte la garde
Car je dois rester confinée...
Michelle Rupied
Coronavirus quand vas tu cesser de nous attaquer
Il n'y a pas de quoi être fier
Regardes tous ces gens malheureux
Laisses les en paix, ils veulent vivre heureux
La médecine va te combattre c'est certain
Nous ressortirons pour retrouver notre entrain
Et si la chance nous épargne
Comment ne pas penser
A tous ceux qui sont partis loin des leurs
Sans un adieu au comble du malheur
La peur au ventre nous a fait réfléchir
Et demain saura apprécier le moindre plaisir
Confinés dans notre isolement
La patience s'acquiert forcément
J'irai embrasser tous les êtres les plus chers
Et je plaisanterai pour mieux vivre sur terre
A ce jour j'aurai voulu écrire d'autres mots
Mais je n'ai pas su ironiser sur ce fléau.
Bernadette Gremillet
22 juin : phase 3
11 juillet : fin de l'état d'urgence sanitaire. Toutefois le gouvernement se réserve jusqu'au 30 octobre 2020 le droit de prendre des mesures ciblées et exceptionnelles en cas de deuxième vague du Covid-19. Interdire, réglementer la circulation des personnes et des véhicules ou l'accès au moyen de transport. Limiter ou interdire les rassemblements etc...en tout cas le port du masque reste obligatoire dans les transports et les lieux confinés et les gestes barrières sont toujours très recommandés...
L'âge, la " vulnérabilité " concept ô combien pervers...
Voir l'association Old'Up: "plus si jeunes, mais pas si vieux" : https://www.oldup.fr/
et pour faire un peu de provocation, écouter Brigitte Fontaine " prohibition "
Réclusion des aînés ... supporter ne veut pas dire subir ni se résigner...et se laisser infantiliser non plus.
Extrait d'article paru dans Télérama ( 16 au 22 mai ) d'Ariane Mnouchkine.
A la question du journaliste - Cette mise à l'écart des personnes âgées révèle t-elle un problème de civilisation ?, elle répond :
" Lorsque la présidente de la Commission européenne suggère que les gens âgées restent confinés pendant 8 mois , se rend elle compte de la cruauté de ses mots ?
Se rend elle compte de son ignorance de la place des vieux dans la société ? Se rend elle compte qu'il y a bien pire que la mort ? Se rend elle compte que parmi ces vieux, beaucoup travaillent, agissent, ou sont utiles à leur famille ? Sait elle que nous, les vieux, nous acceptons la mort comme inéluctable...
Lorsque E Macron sussurre " nous allons protéger nos aînés " nous avons envie de lui crier : nous ne vous demandons pas de nous protéger, nous vous demandons de ne pas nous enlever les moyens de le faire, un masque, du gel, des tests... "
Je vous conseille de lire tout l'article.
Place aux poèmes
Il y a 2 références littéraires dans ce poème, le 1er est une référence à un livre, l'autre à une chanson connue. Réponse attendue à l'adresse du blog...et est ce qu'un calé en Anglais se lance dans la traduction ?
BRAVE NEW WORLD?
It’s a world of dogs and joggers,
of empty, silent streets,
of mouthless, white-masked faces,
where no-one ever meets.
A world where there’s no future,
and past is a source of pain,
where our dreams are another prison.
Will we ever live again?
At night my dreams await me,
but the bars are always there.
They surge up, swamp and sink me
till I surface for more air.
Self-control is what we must do.
It’s the only thing that’s left.
If I cry now, I’ll cry for ever,
so I try to smile instead.
Outside the world is dying.
They say the hospitals are hell.
We press our faces to the window,
People die of loneliness as well.
When was the last time I touched you?
Felt your heartbeat next to mine?
When was the last time I loved you?
Another world, another time.
Last night I dreamt you close to me,
My fingers clasped in yours.
But when I woke, I found again
only fences, gates and doors.
The words go round inside my head.
They anger and they tease:
“You can check out any time you like,
But you can never leave”.
The world gets smaller every day,
with computer, tablet, phone.
You can travel anywhere you like,
but you can never leave your home.
The virtual world is all we have.
The pictures make us dream.
We can travel anywhere we like,
As long as there’s a screen.
We’re all on Internet today,
they’re selling us this dream,
“You can travel anywhere you like”,
but I just want to scream.
When did I smile for the last time
when passing someone on the street?
When did I start to turn away
for fear that we would meet?
They tell us spring’s come early,
but what do we know or care!
Does hour, day or season matter,
If you can’t go anywhere?
Are the daffodils gold in the meadows?
The fields dotted with poppy red?
They tell us to close all the windows,
and watch nature on Youtube instead.
We go round and round the same old paths,
With no family, partner, friend.
The road runs on forever,
But there’s always a dead end.
One day, perhaps, they’ll let us out
and say to us “You know,
You can travel anywhere you like,
But there’s no place left to go”.
Poem by Julia Summerton, April 2020
Traduction, ça n'a pas tardé !!! de Christian Ceuninck
BRAVE NOUVEAU MONDE C’est un monde de chiens et de joggeurs, de rues vides et silencieuses, De visages sans bouche, masqués de blanc, Où personne ne se rencontre Un monde où il n'y a pas d'avenir, Et le passé est une source de douleur, Où nos rêves sont une autre prison. Ne revivrons-nous jamais ? La nuit mes rêves m'attendent, Mais les bars sont toujours là. Ils surgissent, me submergent et me coulent Jusqu’à ce que je fasse surface pour plus d'air. La maîtrise de soi est ce que nous devons faire. C’est la seule chose qui reste. Si je pleure maintenant, je pleurerai pour toujours, Donc j'essaye de sourire à la place. A l’extérieur le monde se meurt. Ils disent que les hôpitaux sont un enfer. Nous appuyons nos visages sur la fenêtre, Les gens meurent aussi de solitude. À quand remonte la dernière fois que je t’ai touché ? Senti ton rythme cardiaque à côté du mien ? À quand remonte la dernière fois que je t’ai aimé ? Un autre monde, une autre fois. Hier soir, je t'ai rêvé près de moi, Mes doigts se sont joints aux tiens. Mais quand je me suis réveillé, j'ai retrouvé Seulement des clôtures, des portes et des portes. Les mots tournent dans ma tête. Ils se fâchent et se moquent : "Tu peux sortir à tout moment, Mais tu ne peux jamais partir ». Le monde devient de plus en plus petit chaque jour, Avec ordinateur, tablette, téléphone. Vous pouvez voyager où vous voulez, Mais vous ne pouvez jamais quitter votre maison. Le monde virtuel est tout ce que nous avons. Les photos nous font rêver. Nous pouvons voyager où bon nous semble, Tant qu'il y a un écran.
Nous sommes tous sur Internet aujourd'hui, ils nous vendent ce rêve, "Tu peux voyager où tu veux", Mais je veux juste crier. Quand ai-je souri pour la dernière fois En croisant quelqu'un dans la rue? Quand ai-je commencé à me détourner De peur que nous nous rencontrions ? Ils nous disent que le printemps arrive tôt, mais que savons-nous, ou de quoi nous soucions nous ! L'heure, le jour ou la saison sont-ils importants, Si vous ne pouvez aller nulle part ? Les jonquilles sont-elles d’or dans les prés ? Les champs parsemés de rouge coquelicot ? Ils nous disent de fermer toutes les fenêtres, Et regarder plutôt la nature sur Youtube. Nous tournons en rond sur les mêmes vieux chemins, Sans famille, partenaire, ami. La route continue toujours, Mais il y a toujours une impasse. Un jour, peut-être, ils nous laisseront sortir et nous dirons "vous savez, Vous pouvez voyager où vous voulez, Mais il n'y a plus d'endroit où aller ». Poème de Julia Summerton, avril 2020
Confinement
Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants
Mars qui rit malgré les averses
Nous impose un confinement
Plus de balades, plus de ciné
Plus de restos entre copains
Et malgré ces belles journées
Chacun doit rester dans son coin
Un virus venu de Chine
A stoppé net nos déplacements
Nous avons l'âme chagrine
Il nous faudra être patient
Et puis avril est arrivé
Le soleil nous semble insolent
Je fais le tour de mon quartier
C'est vraiment tout pour le moment
Un moineau sur la rambarde
Vient gentiment me visiter
A moins qu'il ne monte la garde
Car je dois rester confinée...
Michelle Rupied
Coronavirus quand vas tu cesser de nous attaquer
Il n'y a pas de quoi être fier
Regardes tous ces gens malheureux
Laisses les en paix, ils veulent vivre heureux
La médecine va te combattre c'est certain
Nous ressortirons pour retrouver notre entrain
Et si la chance nous épargne
Comment ne pas penser
A tous ceux qui sont partis loin des leurs
Sans un adieu au comble du malheur
La peur au ventre nous a fait réfléchir
Et demain saura apprécier le moindre plaisir
Confinés dans notre isolement
La patience s'acquiert forcément
J'irai embrasser tous les êtres les plus chers
Et je plaisanterai pour mieux vivre sur terre
A ce jour j'aurai voulu écrire d'autres mots
Mais je n'ai pas su ironiser sur ce fléau.
Bernadette Gremillet
Mes chaussures sont impatientes
Et mon sac à dos se morfond
je rêve de gravir des pentes
et de dévaler des vallons
Ce virus va-t-il nous lâcher ?
je trouve le temps long
j'ai ai marre d'être confinée
marre de faire le tour de la maison
Je scrute la montagne au loin
Les marmottes vont s'étonner
Que sont devenus les humains
les sentiers sont désertés
Pas un chat sur les chemins
Les mauvaises nouvelles du monde
n'ont pas atteint les terriers
Dans les prés elles font des rondes
Que rien ne vient plus déranger
Espérons qu'arrivera le temps
Où nous irons les retrouver
Dans les prairies chemin faisant
Nous seront enfin délivrés
Michelle Rupied