Texte Gisèle, photos Jean Jacques
Grenoble, 5 minutes d’arrêt,
destination Voiron, quai numéro deux. On a pris le train et on est
contents comme des gamins, on s’est assis un peu bruyamment dans un
wagon, que pour nous, enfin presque, à l’étage…vingt kilomètres
et un quart d’heure plus tard, Voiron, déjà.
Le
Gr 1 est parti derrière Pierre tandis que le Gr 2 se regroupe
derrière Michelle. On sort de la ville ensemble en prenant une
multitude de petites rues dont celle des quatre chemins et on
traverse les faubourgs de Sermorens, le quartier Le Noyer Vert, La
Garenne, la Martelière et l’Orgeoise. Après être passés devant
un lavoir on contourne Vir Fourche. A partir de là on découvre la
campagne, l’herbe crue, la primevère à ras de terre sur les
talus, les pommiers bien alignés et à leurs pieds les branches
mortes. Dans le ciel le soleil batifole avec les nuages…
Après trois kilomètres et demi, on se dirige vers la forêt, on pose la veste avant de s’en prendre à la montée. On a certainement heurté quelques pierres dures, écarté une ou deux ronces, on a marché dans la boue cela est sur avant de s’enfoncer dans le bois de Montmain. Les arbres sans feuille dessinent des encres de chine de leurs brindilles et le bleu de leurs trous laisse passer la lumière.
La Gratonnière, La Coupe, Le Petit Col, on a laissé le sentier qui filait à l’est pour aller plein sud. Encore un effort et on est au Replat ou la Vouise, 739 m. La Vouise est une colline, à son sommet s’y trouve la statue « Notre Dame » posée sur une échine entaillée par des gorges. Installée en 1868, la statue est une réplique en cuivre de Notre Dame du Puy en Velay.
Comme à Lyon elle était éclairée le 8 décembre en hommage à la vierge qui aurait protégé le Bas Dauphiné et le Rhône de la peste. Aujourd’hui grâce à un dispositif de panneaux solaires elle est éclairée toutes les nuits. Les 90 marches ne font peur à personne et de là-haut on profite du panorama, la Chartreuse, le Vercors, au-delà des tas de monts et buttes informes, des cimes très loin, la plaine, Voiron, l’église et la ville debout sur le pâle horizon.
C’est midi, on rejoint Pierre et les copains pour le pique-nique, assis sur des troncs d’arbres qui font l’affaire.
C'est quatre heures on fait "quatre heures"
Personne ne recule et tout le monde sourit...
Au retour on passe par les Chars, La Vouise, les près encore plus verts que ce matin, les violettes se sont dépêchées de sortir entre les feuilles pourries de l’hiver, les nivéoles ont un petit quelque chose de nouveaux nés... on revient dans la ville par le même itinéraire que ce matin, on s’arrête place de la République pour visiter l’église Saint Bruno, puis direction la gare
Quel doux dimanche…
Après trois kilomètres et demi, on se dirige vers la forêt, on pose la veste avant de s’en prendre à la montée. On a certainement heurté quelques pierres dures, écarté une ou deux ronces, on a marché dans la boue cela est sur avant de s’enfoncer dans le bois de Montmain. Les arbres sans feuille dessinent des encres de chine de leurs brindilles et le bleu de leurs trous laisse passer la lumière.
La Gratonnière, La Coupe, Le Petit Col, on a laissé le sentier qui filait à l’est pour aller plein sud. Encore un effort et on est au Replat ou la Vouise, 739 m. La Vouise est une colline, à son sommet s’y trouve la statue « Notre Dame » posée sur une échine entaillée par des gorges. Installée en 1868, la statue est une réplique en cuivre de Notre Dame du Puy en Velay.
Comme à Lyon elle était éclairée le 8 décembre en hommage à la vierge qui aurait protégé le Bas Dauphiné et le Rhône de la peste. Aujourd’hui grâce à un dispositif de panneaux solaires elle est éclairée toutes les nuits. Les 90 marches ne font peur à personne et de là-haut on profite du panorama, la Chartreuse, le Vercors, au-delà des tas de monts et buttes informes, des cimes très loin, la plaine, Voiron, l’église et la ville debout sur le pâle horizon.
C’est midi, on rejoint Pierre et les copains pour le pique-nique, assis sur des troncs d’arbres qui font l’affaire.
C'est quatre heures on fait "quatre heures"
Personne ne recule et tout le monde sourit...
Au retour on passe par les Chars, La Vouise, les près encore plus verts que ce matin, les violettes se sont dépêchées de sortir entre les feuilles pourries de l’hiver, les nivéoles ont un petit quelque chose de nouveaux nés... on revient dans la ville par le même itinéraire que ce matin, on s’arrête place de la République pour visiter l’église Saint Bruno, puis direction la gare
Quel doux dimanche…
Merci
à Pierre et Michelle de nous avoir offert une si belle journée.