Photos et infos Gisèle, François et ... Wikipédia
Au début du siècle dernier un tram reliait Grenoble à Villard-de-Lans, le GVL.Première demande de concession 1891. Premier coup de pioche 1909.
1911, ouverture du premier tronçon entre Grenoble et Seyssins. 1914, la première guerre mondiale interrompt le chantier, les voitures des passagers sont réquisitionnées. 1919 les travaux reprennent, le matériel est récupéré mais en mauvais état.
1921 inauguration du trajet final.
39
km de long, du cours Lafontaine à Grenoble ( 212 m ) à Saint Nizier
du Moucherotte ( 1170 m ) la pente atteint 68 % sans crémaillère,
pour redescendre ensuite à Villard de Lans et Lans en Vercors.
5
gares, 13 croisements, 2 embranchements pour 2 lignes de
marchandises. Une, au dessus des Garlettes à Comboire pour le
transport du ciment, l’autre à Saint Nizier, les « Pucelles »
pour le transport du ballast.
19
km/h en montée comme en descente. Durée du trajet 2 h 50 ( au lieu
de 6 h en diligence ) 3 tram en hiver, un de plus le dimanche, 4 en
été.
Ce
sont les années folles jusqu’aux années trente où s’amorce le
déclin de la ligne.
1938
fermeture de la section rurale Saint Nizier/ Villard de Lans
1949
suppression du tronçon Seyssins/Saint Nizier
Années
cinquante, trente glorieuses, la route semble vaincre le rail, on
rêve Américain, bagnole...société de consommation et de tout ce
qu’on croit inépuisable jusqu’aux années 1970 et la crise du
pétrole.
Pour
aujourd’hui, François a fait 2 parcours. L’un cheminera de
Seyssins à la tour sans venin, c'est Michelle qui le mène. L’autre ira jusqu’à Saint Nizier.
![]() |
Jean Jacques prend la photo |
Bel
accueil des uns et des autres et du soleil blanc de l’hiver.
On
laisse Percevallière, on longe le château, on passe à Montrigaud,
les Charrières, on s’arrête au Parlement où on trouve porte
ouverte à la belle église du village. On a les infos de là où
vous savez, elle est de style Roman du XI et XII e siècle et ses
chapiteaux sont classés aux monuments historiques. Dehors même
émerveillement devant certaines demeures de caractères et leur
nombre, une quinzaine de châteaux, castels, prieurés, tours,
maisons fortes dans la commune.
Puis, tranquillement on vise le Haut
Seyssins et enfin le peu de nature qu’il reste jusqu’à Bellevue.
Il nous reste à aller jusqu’au hameau de Pariset et crapahuter le
mamelon rocheux couronné par la tour sans venin. La merveille ? le
panorama sans aucun doute de Grenoble vu d’en haut, d’une
succession de cimes neigeuses, un peu dans la brume alors que le
Saint Eynard, le Rabot et le Néron font les « Kékés » en
arborant une crête bien raide poivre et blanc.
Juste
le temps de faire la pause pique-nique avant que le vent glacial
nous déloge. On ne se fait pas prier pour attaquer le chemin du
retour, cheminer à travers l’ancienne voie, ponts, tunnel, gare
entourés de bois, de branches ouvertes à tous les vents. De temps en temps on lève les yeux, il y a tant à voir se disent peut être les demoiselles pétrifiées.
La tour sans venin, on se pose la question. Parce qu’aucune vipère ne peut vivre en ce lieu ? qu’est ce qui les en écarterait ? La vipérine, la plante à fleurs gris bleu qui y poussent abondamment ? Et la grotte des Sarrazins ? Rien à voir avec les Arabes ? Ce qui est certain, elle abrite un gisement préhistorique.
La tour sans venin, on se pose la question. Parce qu’aucune vipère ne peut vivre en ce lieu ? qu’est ce qui les en écarterait ? La vipérine, la plante à fleurs gris bleu qui y poussent abondamment ? Et la grotte des Sarrazins ? Rien à voir avec les Arabes ? Ce qui est certain, elle abrite un gisement préhistorique.
C’était
un autre jour comme on les aime. Où le temps se ressemble d’un
jour à l’autre, d’hiver en été, et de dimanche à un autre...