De Quet-en-Beaumont à Ponsonnas Valbonnais 17/ 11/ 2019
De Pétichet à Laffrey Matheysine 03/11/2019
Texte Gisèle Rigal Photos Michel Vromandt
Prévisions météorologiques, températures douces pour ce dimanche de novembre, autour de dix degrés mais il faut s’attendre à de grosses pluies, du vent, des rafales... pourtant comme disent les copains « la pluie du matin n’arrête pas le pèlerin ».
On s'est téléphoné, on pouvait raccourcir, la randonnée était simple et sans difficulté, on a décidé d'y aller et je crois qu'on a bien fait.
Et puis on n’est plus à une goutte d’eau près, aujourd’hui on va tourner autour des lacs de Laffrey sur le plateau de la Matheysine. « Les lacs sont au nombre de quatre. Le Lac Mort, le Grand-Lac, le Lac de Petitchet et enfin le Lac de Pierre-Châtel ou des Cordeliers. Le lac des Cordeliers sur le versant du Drac, déverse, par des ruisseaux ses eaux dans la Jonche. Le lac de Petitchet sur le versant de la Romanche alimente le Grand-Lac qui, comme le Lac Mort se déverse dans la Romanche ». Guide Conty année 1920.
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On y va, ou pas ??? |
Et puis on n’est plus à une goutte d’eau près, aujourd’hui on va tourner autour des lacs de Laffrey sur le plateau de la Matheysine. « Les lacs sont au nombre de quatre. Le Lac Mort, le Grand-Lac, le Lac de Petitchet et enfin le Lac de Pierre-Châtel ou des Cordeliers. Le lac des Cordeliers sur le versant du Drac, déverse, par des ruisseaux ses eaux dans la Jonche. Le lac de Petitchet sur le versant de la Romanche alimente le Grand-Lac qui, comme le Lac Mort se déverse dans la Romanche ». Guide Conty année 1920.
Départ Petitchet en patois local, "Petit Chat" sur la commune de Saint Théophrey, au
pied du Grand-Serre. On prend la route de la Fayolle, le Gr 1 nous
quitte rapidement, il file vers Chollonges. Nous, on reste plus près
des lacs et on passe à proximité de la Bergogne, des Josserands, et
des Bigeards.
Hameaux, jardins entre les murs, vieilles étables vides, soubassements qu’on devine, des moutons qui nous regardent, éberlués et le souffle de quelques vaches à qui le paysan a laissé les veaux, du vert encore beaucoup et peu d’orangé ou de jaune. Pas de flamboiement, rien qui brûle, tout en passage vers le blanc de l’hiver.
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ça va encore pleuvoir longtemps ? |
Hameaux, jardins entre les murs, vieilles étables vides, soubassements qu’on devine, des moutons qui nous regardent, éberlués et le souffle de quelques vaches à qui le paysan a laissé les veaux, du vert encore beaucoup et peu d’orangé ou de jaune. Pas de flamboiement, rien qui brûle, tout en passage vers le blanc de l’hiver.
On traverse de
belles forêts, celles du Pont, du Bois et du Lac Mort. On marche, on
tient le fil de la distance, des arbres, des ronces, des herbes, on
traverse le jour et la nuit des nuages, la pluie et le vent d’automne
de midi. La terre fume, l’orage gronde, un éclair cherche à nous
intimider avec la brûlure de son bruit, silence. On va ailleurs que
d’habitude, pas très loin et l’eau fait pareille, elle tourne.
Montent et descendent des tiges, les sources égorgées se saignent
en long ruissellement de bruine, de lents brouillards et de brumes
immobiles.
Soudain un arbre
nous barre la route, assis au sol, accroupi sur ses cuisses, jambes
pliées il est là comme un rocher planté. Jeté à terre, vient le
temps où sa feuille retourne à l’ornière. On passe par le pré.
Un peu plus haut on prend un petit en-cas.
Vite fait on fouille notre sac pour mettre tout ce qui peut nous protéger et on reprend le chemin. On s’éclabousse, on patauge allègrement, on glisse et au fil de l’eau on arrive au Sapey. Aucun café, Gilles demande à une habitante qu’on s’abrite sous son appentis le temps de nous remonter. Et de là, en levant le nez on découvre le vaste paysage, les montagnes enneigées, le Sénépy, Conest, Grand Veymont, Belledonne, Taillefer, Chamrousse...où, lequel ? On ne s’attarde pas. On trouve le Gr 1 installé dans un abri-bus. Serrés comme des sardines ils se réchauffent en mangeant.
C’est reparti, sur la route un peu sauvage mais pas hostile, une petite ombre court dans l’herbe et se perd, on marche lentement dans le paysage devenu livide et dans le bruit de la pluie ou de ce qui en reste, sous nos pas les ornières, l’eau. Plus de vent violent, on laisse les crêtes derrière nous et on trouve le Lac Mort. Espace sans barrière, presque sans assise, étendue miroitante, confusion de l’herbe, des eaux, de la lumière partout, voilée ou tout en nuances, reflets et clair obscur.
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Ce qu'il pleut, tu peux me passer ma banane ? |
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Tu la trouves ou pas ? |
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Une banane ??? sur le visage de Pierre et des copains...ouiiiiiiiiiii |
Vite fait on fouille notre sac pour mettre tout ce qui peut nous protéger et on reprend le chemin. On s’éclabousse, on patauge allègrement, on glisse et au fil de l’eau on arrive au Sapey. Aucun café, Gilles demande à une habitante qu’on s’abrite sous son appentis le temps de nous remonter. Et de là, en levant le nez on découvre le vaste paysage, les montagnes enneigées, le Sénépy, Conest, Grand Veymont, Belledonne, Taillefer, Chamrousse...où, lequel ? On ne s’attarde pas. On trouve le Gr 1 installé dans un abri-bus. Serrés comme des sardines ils se réchauffent en mangeant.
C’est reparti, sur la route un peu sauvage mais pas hostile, une petite ombre court dans l’herbe et se perd, on marche lentement dans le paysage devenu livide et dans le bruit de la pluie ou de ce qui en reste, sous nos pas les ornières, l’eau. Plus de vent violent, on laisse les crêtes derrière nous et on trouve le Lac Mort. Espace sans barrière, presque sans assise, étendue miroitante, confusion de l’herbe, des eaux, de la lumière partout, voilée ou tout en nuances, reflets et clair obscur.
Arrivés au car un
peu vite, on attend nos amis attardés par les variétés de
champignons, leur beauté...C’est l’automne pas encore rouge
comme le vin, ni l’or du jaune, ni l’or de l’or pas encore.
Merci à Jean
Jacques et Gilles nos animateurs
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