Notre Dame de L'Osier Réunion Annuelle de la section 27/10/2019



Textes de Gisèle Rigal, photos de Jean Jacques Delattre et Michel Vromandt
C'est encore Jean Jacques qui s'est collé à la photo du groupe...et il en manque encore !!!


Depuis ce matin, on ne se fait pas prier pour ne dire que des belles choses, ne voir que ce qui est beau, sourire lumineusement car est enfin arrivé le premier rendez vous, pas le premier bal, non, mais la première  réunion annuelle. La Randonnée Du Dimanche est née il y a un an. Elle est arrivée comme ça, nous est tombée dessus. On a pas hésité très longtemps avant de décider de la garder. Depuis, à quoi on a passé notre temps ? les semaines ont recommencé, on a rien vu, il nous semble n'avoir rien fait, pas même dormi. On est allé vite, il le fallait. On ne savait pas tout, cependant on a pris la vie comme elle venait, comme si on devait la boire à pleine lèvres, à plein coeur, les doutes dans la poche, les yeux fermés, parfois les oreilles, et la langue retenue.

Le programme de la journée commence ce matin par une virée de Vatilieu à Notre Dame de l'Osier sur le chemin de l'art aux 4 vents. François et Robert vont animer les groupes 1 et 2 et aller à la rencontre des champignons, des châtaignes, des noix peut être, des animaux et de ces fameuses sculptures exposées le long du chemin, de la forêt habitée de constellations, volatiles géants, déesses et arbres à palabre... 








" équilibres bidons "





Et de temps en temps vue automnale, la nature, les montagnes sortent de la brume matinale...


au loin le Vercors


Laurence et Michelle devant la "cascade"


Pruneliers, bonnets de prêtres, balsamines, gui...des noix encore, bonnes ?





















Après la marche du matin, arrivée à Notre Dame de l'Osier vers 12 h.  Gisèle, Michel et Jérôme ont installé les tables...aidés de Danielle d'un bras, l'autre est cassé, et Corinne qui souffre d'une jambe. Toute la petite bande a trimbalé le matériel, découpé, arrangé, décoré la table et mis les petits plats dans les grands. Quand les groupes arrivent on se retrouve avec bonheur mais interdit de picorer. C'est tentant, tout sent bon, tout doit être bon.
On se félicite de ne pas être restés chez soi à cultiver les maigres ennuis, s'engourdir le coeur... Regarder octobre ça vaut la peine. 
On a d'abord mangé puis on a battu le fer, discuté...et beaucoup plaisanté.













Et on a bu à la santé des brevets, ça s'arrose et les un an de la section aussi !!!


Ce qu'il faut retenir de la section c'est que ça roule et que ça ne peut pas être autrement avec cette équipe qui a amassé un petit " trésor de guerre " tout chiffonné, gros comme des noisettes cueillies ici ou là par une équipe toujours en sourires, en bavardages, toujours occupée.  Les participants et l'équipe se sont donnés ce rêve, n'ont pas écouté les grincements des heures, tant pis s'ils ont voulu croire à la douceur de vivre...



Et on a même chanté, Michel a bien essayé de nous apprendre,  peine perdue...mais le coeur y était.

" Doux dimanche, oui on t'aime et on t'donne ce poème , oui on t'aime dans la joie et la bonne humeur, doux dimanche, cher moment de vrai bonheur, bercé de tendre insouciance, on t'garde dans no't coeur... "

Les agapes terminées, les partitions ramassées il a fallu tout débarrasser. Tout le monde s'y est mis et ça a été fait en moins de deux. 
Petite surprise pour tous,  le bedeau du village nous a fait visiter les dessous de la basilique. Nous n'avions pas le temps d'écouter tout ce qu'il aurait aimé nous transmettre sur son village. Une autre fois peut être, une autre fois où la journée sera encore plus longue que celle d'aujourd'hui ? 




Viendra bien assez vite le temps où on ne voudra plus rien de personne et où personne n'attendra quelque chose de nous. Pour le moment on est encore émerveillés, souvent émerveillés et aujourd'hui nous l'étions largement, longuement par les uns et par les autres.
Merci à tous.




Saint Honoré Alpe Du Grand Serre Massif du Taillefer 20/10/19



La randonnée Saint Honoré à l'Alpe du Grand-Serre a été annulée
Le Taillefer première des montagnes à mettre son pardessus blanc. Le terrain a été rendu dangereux par des chutes de pluie intense et de neige.

Proposition d'une randonnée sans animateur

Bastille, Vierge Noire, La Tour des Chiens

RDV était donné place Cimaise, à 10 h, aux pieds de la statue du Lion et du Serpent.
Première surprise, quatre. Deuxième surprise un soleil digne d'un mois d'août.
De la Porte Saint Laurent, on part d'un pas tranquille, d'abord à refaire le monde...mais très vite on se laisse émerveiller par la beauté de la nature si près de la ville. Les feuilles des arbres n'ont pas perdu leur verte jeunesse. La ville par contre se transforme, le long du chemin qui nous mène à la gare de la Bastille on s'arrête plusieurs fois pour en faire l'inventaire. Sur l'autre versant vue jusqu'à Saint Martin le Vinoux et au-delà. On s'éloigne, plus haut, plus loin de l'autre côté la Tronche et la Petite Tronche se donnent à voir. On essaie de s'extirper de notre contemplation et on trouve un petit sentier derrière " le Père Gras ". Où sont les vignes ? Des vignes ont bien été planté, elles sont trop jeunes encore pour donner des raisins. Il faut attendre. Sentier étroit, et plus loin éboulis de pierres, on fait attention où on met les pieds. Il nous semble être coupé de tout sauf qu'on entend les bruits rassurants de la ville. Il est à peine 12 h, petite halte à la Vierge Noire. A travers une ribambelle de belles villas et pour certaines cossues ou de maisons anciennes restaurées on marche à travers la route peu fréquentée en direction Le Gorget, Maubec, la Figette. Puis par une voie goudronnée qui devient sentier et longe les vignes et les prairies on arrive à la Tour des Chiens. Cette maison forte sur le domaine d'Arvilliers, appartenait à une puissante famille, les Arvillars, au moyen âge puis a servi de tour de guet. Des chiens de garde ? On en a point vu. Derrière se dresse le Mont-Eynard, devant, la vallée du Grésivaudan, au loin dans une mer de nuages, la chaîne de Belledonne, le Taillefer, le Grand-Serre, l'Obiou et les falaises du Vercors. 
Retour par Souberton. Aïe, petite erreur, on se retrouve à Correnc. Rectifiée, on retrouve le chemin de la route de Maubec. Nos jambes nous disent assez !!! Alors direction la Tronche et la route de la Chartreuse où un car nous emporte jusqu'à la ville. 
Pas de photos, l'appareil est saturé de stockages, applications et on ne sait quoi...  On ne peut pas vous faire profiter des roses anciennes aperçues, caressées, touchées. Ephémères.





     

Du col de Menée au col de Grimone Trièves 06/10/2019



Texte de Gisèle Rigal
Photos d'Anne Marie De Contes, Dominique Pourriot, Gisèle Rigal et Michel Vromandt
                                                                                                       
Le titre de la randonnée : " Les Sucettes de Borne "
On s'informe et on le prend comme on veut, on trouve " attraction pour les randonneurs
du dimanche " !!!
On se rassure, on fait ce qu'on peut, et on se dit que nous visiterons cette curiosité mais dans le cadre d'une randonnée entre le Col de Menée et le Col de Grimone.
Pas tout à fait Grimone, pour raccourcir la distance et surtout le dénivelé.

                         


On ne savait pas qu'en sortant du car, à la sortie du tunnel de la Renardière, on en verrait de toutes les couleurs. Il fait un froid de canard. Et on a rapidement su par une petite pluie, la froidure, et dû sous des rafales de gouttes se laisser mouiller. On sait que la terre doit se laisser engrosser alors on laisse faire et on se console du souffle puissant de la pluie, du balancement des près longuement mûris de tous les parfums de leurs herbes et du trop plein de soleil. C'est un temps de saison qui n'entame en rien notre bonheur.

                                                                               



                                                                             


Les deux premiers kilomètres se font le long du Ravin du Cognier, le troisième se corse d'un horizon de brume et d'ombres bleues, d'ombre où rien ne se touche, où rien ne se tient, ni le vent ni la pierre...où on n'entend couler que le flot du vent d'octobre.
                                                                             


                                                                             


Brouillard, traces de peinture en guise de balisage mettent les talents d'Eliane à contribution, mais rien n'échappe à son regard et nous arrivons au col de Jiboui. Encore quelques mètres de montées et la forêt de pins et son odeur de miel nous enveloppe et nous protège. Plus de brouillard, la pluie s'en va dans les chemins creux, au coeur des bruyères, terre éclatée des débordements de l'été. Un sentier bien entaillé et entouré de nombreux pins court le long du Ravin de Combettes jusqu'au chalet d'Alpage de la Tour
                                                                       
                                                                       
                       



On y retrouve le groupe 1 et la section du Caf installés pour le casse-croûte près d'une fontaine où gisent de bonnes bouteilles au frais. En prévision du prochain été ? Le soleil enfin levé nous fait sa visite attendue, on peut repartir, direction les Sucettes de Borne.

                                                                 


     


                                                                             
                                                                           

La plupart d'entre nous ne les connaissent pas. Résumé d'infos trouvées sur un site de géologie . Il y a environ 135 millions d'années, se sont accumulées au fond d'une mer chaude des strates de sédiments meubles qui ont donné au fil des changements de climats des rochers plus ou moins solides faits de fractures, de plis, de rides qui se sont redressés au gré du temps, des saisons, gel, dégel... ces strates ont pris formes avant que l'érosion ne les effritent n'épargnant que le calcaire le plus dur. Les Sucettes s'étalent sur à peu près 1 km, peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres, on peut s'en approcher, les toucher et il y a même de tout petits arbustes qui s'y accrochent.
Tout va bien, on est émerveillés et pas encore blasés. On finit par s'en éloigner pour retrouver nos compères, pique-nique pour tout le monde, dans la même prairie.

                                                                           



                                                                             

                                                                         
Départ une bonne demi-heure après pour le Col de la Péyère et au Ravin de Clastre petit chemin buissonnier pour une descente un peu plus douce en rallongeant légèrement la rando.
Christian qui a fait le parcours du jour mais victime d'un petit problème a passé la main à Michelle en charge du groupe 1. Il a revu le parcours et adapté celui ci au parcours du CAF. On a l'autorisation de faire au mieux. Le mieux quand on vieillit c'est d'épargner nos genoux.

                                                                       
                                                                             

Donc petite montée progressive puis traversée de pâturages et de prairies et enfin on termine la boucle à flan, très douce et agréable aux dires des uns et des autres. Arrivée vers 16 h, sans encombre au parking où nous attendent nos amis.
Merci à Michelle pour toutes ses attentions grandes ou petites. Sa gentillesse s'impose au fil du temps et donne un peu la marque à ce que propose la Randonnée Du Dimanche tout comme Eliane qui est la générosité même.